La nouvelle association russe “Montpellier Russie” a organisé un festival de cinéma. Celui-ci commence ce mercredi 8 décembre et s’achèvera le 12. Une belle initiative et un programme alléchant, pour une première édition. L’Ours Magazine apporte tout son soutien à ce lancement.
Le cinéma russe contemporain n’est pas mort, loin de là. Certes, de Sergueï Eisenstein à Andreï Tarkovski, un catalogue incroyable de chefs-d’œuvre s’est déployé. Le premier festival de cinéma russe de Montpellier nous prouve cette année que nous sommes loin d’avoir tout vu. Dès la journée d’ouverture, ce mercredi 8 décembre, le Diagonal projette le nouveau film de Kirill Serebrennikov, La fièvre de Petrov, un film en compétition au festival de Cannes.
C’est toute la métropole de Montpellier qui est concernée par la célébration de la culture russe, puisque l’Université Paul Valéry accueille jeudi une conférence sur le réalisateur Andreï Zviaguintsev, connu pour Le Retour, Léviathan ou encore le très beau Faute d’amour. Le soir même, c’est Sputnik, espèce inconnue d’Egor Abramenko qui sera diffusé au cinéma Utopia. A l’affiche, Oksana Akinchina ou encore Fiodor Bondartchouk.
Le centre Rabelais va projeter une kyrielle de films russes
Le programme du vendredi sera chargé au centre Rabelais, qui a prévu de passer quatre œuvres dont un documentaire, à savoir Les carnets de Podolsk (Vadim Chmelev), 24 Neiges (Mikhaïl Barynine), L’homme qui a surpris tout le monde (Natalia Merkoulova et Alekseï Tchoupov) et enfin Le chasseur de baleines (Philippe Yuryev).
Le centre Rabelais remettra le couvert dès le lendemain, samedi 11 décembre, avec un film de l’an 2000, Pegtymel (Andreï Golovnev), mais aussi BAM… un village russe (Florian Delafournière), Le temps des premiers (Dmitri Kissilov), Docteur Liza (Oksana Karas) et Plus profond ! (Mikhaïl Segal). La salle de cinéma Nestor Burma diffusera quant à elle quatre films d’animation pour enfants, avec les doublages français.
Deux chefs d’œuvres pour conclure
Le jour de clôture, le dimanche 12, sera consacré à deux pépites du cinéma russe (et finlandais, reconnaissons-le). Tout d’abord Compartiment n°6, de Juho Kuosmanen, un vrai chef d’œuvre de sensibilité qui a reçu le Grand Prix du festival de Cannes. Ensuite, le classique de Zviaguintsev, Le retour, qui figure à la deuxième place de notre classement des 30 plus beaux films du cinéma russe.
A noter que toutes ces séances seront accompagnées de présentations, tables rondes ou autres, ce qui permettra de mieux mettre en contexte et en lumière la création artistique qui les entoure.
Mention spéciale : vendredi 17 septembre, à 20 h 30, le groupe Odessa donnera un concert exceptionnel à l’espace Lionel de Brunelis (Juvignac). Ce merveilleux ensemble, notre rédaction a pu le rencontrer il y a quelques années, et force est de constater qu’il continue d’apporter du bonheur aux Héraultais.