Secteur économique clé du pays, l’agriculture est tout bonnement incontournable en Russie. C’est désormais connu : le pays est le premier producteur et exportateur de blé au monde. Mais à part cela, savez-vous ce que l’on cultive en Russie ?
L’image du moujik courbé sous le knout n’a plus cours : la modernisation des techniques de production a révolutionné l’agriculture russe dans les années 2010. Un peu moins de 10% de la population active œuvre aujourd’hui au sein de ce secteur. Ce bilan flatteur cache toutefois une réalité : deux décennies de déclin extrêmement rude, depuis la chute du bloc soviétique (1991) à la fin des années 2000.
Premier producteur mondial de betterave sucrière
En effet, la disparition des sovkhozes et des kolkhozes – dus à l’abandon des commandes d’État et la restructuration économique – a précipité le bouleversement. Les fermes familiales et les exploitations privées ont remplacé un secteur jusque-là totalement collectivisé. La libéralisation est aujourd’hui à son point culminant. En 2022, la Russie s’est maintenue à la première place des exportations de blé devant le Canada, les États-Unis ou encore la France.
Mais il n’y a pas que le blé qui est produit en Russie. On compte notamment la betterave sucrière, qui sert à produire le sucre et l’alcool. Le pays est le premier producteur mondial de betterave, avec 42 millions de tonnes par an ! Le troisième principal produit agricole russe est la pomme de terre, où la Russie se place à la quatrième position mondiale juste derrière l’Ukraine.
Des dizaines de millions de tonnes de céréales diverses
Depuis le début des années 2010, le pays s’est beaucoup diversifié notamment dans la culture céréalière. Nul étonnement à constater, de ce fait, que l’avoine, le maïs et l’orge font partie des principales semences en Russie. S’ajoutent à ces céréales très cultivées (de 3 à 17 millions de tonnes chacune), d’autres céréales : le seigle, le lin, le sarrasin.
Enfin, notons les volumes impressionnants de graines de tournesol (premier producteur avec 12,7 millions de tonnes), mais aussi de tomates et de choux (entre 2,5 et 3 millions de tonnes),qui sont tous deux très consommés dans la gastronomie russe. Ces données sont particulièrement intéressantes, parfois même surprenantes. Saviez-vous que l’on produisait davantage de pastèques que de raisins au pays des tsars ?
