Les Académies des sciences de France et de Russie envisagent sérieusement de collaborer dans plusieurs domaines, comme l’intelligence artificielle.
Souvenez-vous du mont Paektu. Ce lieu sacré de Corée du Nord a été dans les années 2010 un endroit de collaboration internationale entre Anglais, Américains, Nord-Coréens et encore d’autres nationalités. C’est la science et l’intérêt du genre humain qui a transcendé les frontières et la géopolitique. La science pourrait encore servir de pont, cette fois entre la France et la Russie.
La physicienne française Catherine Bréchignac a indiqué lors d’une réunion de l’Académie des sciences de Russie que les deux pays auraient tout intérêt à travailler main dans la main dans de nombreux domaines, comme l’intelligence artificielle.
Quand l’union fait la science
La secrétaire perpétuelle de l’Académie française des sciences a ainsi expliqué : « Nous pensons que nous pourrions, si vous êtes intéressés, collaborer dans le domaine de l’intelligence artificielle ou encore des mathématiques ». D’autant qu’en 2022, les Russes doivent se préparer car un Congrès international des mathématiciens se tiendra à Saint-Pétersbourg.
Catherine Bréchignac n’a pas peur des enjeux politiques qui pourraient freiner ses initiatives. « Je sais que nous travaillions en étroite collaboration lors de la guerre froide ». La physicienne envisage même d’organiser en 2024 une réunion sur la coopération académique qui avait cours lors des années de guerre froide.