Quand on parle automobile, on pense souvent à l’Allemagne, l’Italie ou encore les Etats-Unis. Pourtant, la voiture russe a pris de nombreuses formes depuis plus de cent ans. De la Lada à la Zetta, voici les 10 marques les plus significatives.
Lada, le pot de yaourt à la Russe
En 1966, le président du Conseil des ministres, Alexeï Kossyguine, décide de créer Lada. Cette marque a fait beaucoup de chemin depuis. Le but était de proposer une voiture très résistante, notamment sur les routes cabossées et boueuses de Russie. C’est Jacques Poch qui l’importe en France, un homme talentueux qui s’est spécialisé dans le commerce de motos tchécoslovaques et de voitures Skoda. Véritable Smart des années 1960 à 1980, Lada était notamment la voiture adorée de l’humoriste Coluche. Le dernier magasin français Lada a fermé en 2019.
Volga, la voiture des dirigeants soviétiques
La Volga a marqué de son empreinte plus de 50 ans d’histoire automobile russe. Créée en 1955 pour relancer le constructeur GAZ après l’essoufflement de la Pobieda, la Volga a tout de suite rencontré un vif succès. Et pour cause, les dirigeants et hauts fonctionnaires soviétiques sont attirés par cette élégante voiture qui rappelle les jolis modèles venus des Etats-Unis. Avec une exportation à l’internationale, par exemple en Belgique, la Volga s’est vendue pendant des décennies, avant de décliner en 2010.
Aurus Senat, la voiture de Vladimir Poutine
Elle a fait parler d’elle en 2018, lorsque le président russe Vladimir Poutine s’est fait véhiculer à bord de sa version blindée présidentielle. L’Aurus Senat est une voiture de luxe conçue par l’Institut central de recherche scientifique et automobile de Moscou. Concurrente de Bentley et Rolls-Royce, cette voiture est érigée comme le symbole du savoir-faire russe. Notons tout de même que, pour sa fabrication, les Russes ont été aidés par les ingénieurs de Porsche et une société française experte en design sonore.
Zetta, la voiture électrique russe
Alors que partout dans le monde, la voiture électrique prend son envol, la Russie compte aussi sa perle rare. Véritable Renault Zoé à prix cassé, la Zetta a été mise en vente en 2019. Un modèle coûte 450 000 roubles, soit 6 260€ environ. Avec une autonomie de 200km et une durée de vie estimée à sept ans, la Zetta devrait s’écouler à une dizaine de milliers d’unités en Russie, et la même quantité dans le reste du monde.
Moskvitch, une marque populaire à l’assaut de l’Europe
En 1945, l’usine KIM met la main sur les plans de l’Opel Kadett pensée par les Allemands. Cela va lui permettre de créer son premier véhicule populaire, la Moskvitch 400. S’ensuivent alors de nombreux modèles qui vont assurer une notoriété à la marque russe, jusqu’à pouvoir s’associer avec Renault en 1966 et conquérir le marché européen (Royaume-Uni, Finlande, Norvège…). Cependant, la chute de l’URSS et la crise économique plonge Moskvitch dans l’oubli.
Pobieda, en hommage à la victoire contre l’Allemagne
Après la Seconde Guerre mondiale, le constructeur russe GAZ cherche à fabriquer un modèle à bas coût et très facile à entretenir soi-même. C’est ainsi qu’est imaginée la Pobieda, un nom qui vient du mot « victoire » en russe. Cette voiture sera vendue pendant plus de dix ans, de 1946 à 1957, et connaîtra même une plus longue vie en Pologne, où elle sera écoulée sous le nom de Warszawa jusqu’en 1973.
Marussia, la voiture de sport partie trop vite
En 2007, l’ancien pilote de course Nikolaï Fomenko décide de fabriquer sa propre voiture, la Marussia. Deux ans plus tard, le véhicule de sport est dévoilé au salon de l’automobile de Francfort. Fomenko devient ambitieux et décide de racheter les parts de l’écurie Virgin Racing pour lancer sur les circuits le deuxième modèle de la Marussia (B2). Finalement, la société ferme sans produire les 3 000 véhicules par an qu’avait espéré le fondateur.
Bilenkin, des occasions devenues vintage de luxe
La Russie se met au vintage ! La marque Bilenkin, créée récemment, relooke des voitures accidentées ou d’occasion. Elle a commencé sa série « Vintage » avec des BMW Serie 3 et 4 et compte en produire de nombreuses, en répondant à des demandes précises des clients. Le budget ? Entre 130 000€ et 250 000€ (par exemple pour cette or et turquoise). Kirill Bilenkin, le créateur, espère séduire des riches acheteurs étrangers.
TagAZ Aquila, une Porsche russe à prix cassé
En 2013, la chaîne de production de la TagAZ Aquila s’est mise en route. Cette coupé, esthétique, rappelle tout autant la Porsche Panamera que certains modèles japonais. Avec un design léché, un millier de précommandes, et surtout un prix extrêmement attractif (10 000€), elle avait tout pour plaire. Cependant, disponible à la vente seulement en Russie et dotée d’un système de sécurité défaillant, son lancement a fait un flop et la production s’est arrêtée.
ZIL, les limousines de Staline et Khrouchtchev
En 1916, le gouvernement de transition lance un vaste plan pour développer des usines automobiles. En association avec Fiat, des camions doivent être créés. Finalement, les événements historiques changent la donne. En 1933, l’usine s’oriente vers les véhicules de luxe et devient ZIS (Zavod Imeni Stalina, soit « Usine nommée d’après Staline »). Nikita Khrouchtchev remplace le nom de Staline par Likhatchiov, ancien directeur, en 1956. La nouvelle marque, ZIS, se consacre à fabriquer des limousines inspirées des Etats-Unis jusqu’à sa chute, en même temps que l’URSS.
Bonjour a tous,
Je trouve que tous les véhicules russes sont très solides et s ‘ adaptent a toutes les routes et bien faites mais j’ ai une préférence pour l ancien niva 4 x 4 éternel slts
Quel dommage moi qui rêvait d’une Lada, vu les événements …! en Ukraine ,je vais me contenter d’une Porsche