Vous avez sans doute déjà écouté les chansons russes les plus célèbres : Kalinka, Katioucha… Voici la traduction des musiques du folklore russe traduites dans la langue de Molière.
L’hymne soviétique traduit en français
L’Union indestructible des républiques libres
A été réunie pour
toujours par la Grande Russie.
Que vive, fruit de
la volonté des peuples,
L’unie, la
puissante, Union soviétique !
Sois glorieuse, notre libre Patrie,
Sûr rempart de
l’amitié des peuples !
Étendard
soviétique, étendard populaire,
Conduis-nous de
victoire en victoire !
À travers les orages rayonnait le soleil de la liberté,
Et le grand Lénine
a éclairé notre voie :
Staline nous a
élevés — il nous a inspiré
la foi dans le
peuple, l’effort et les exploits !
Notre armée est sortie renforcée des combats
Nous libérerons notre pays de ses vils envahisseurs !
Nos batailles décideront de l’avenir du peuple,
Nous couvrirons notre pays de gloire !
Traduction en français de Kalinka
Petite baie, petite baie, ma petite baie !
Dans le jardin, il y a des petites framboises, ma petite framboise !
Sous le sapin, sous la verdure,
Je suis allongé pour dormir
Ah, liouli, liouli, ah liouli, liouli,
Je suis allongé pour dormir.
Petite baie, petite baie, ma petite baie !
Dans le jardin, il y a des petites framboises, ma petite framboise !
Ah, petit sapin, toi qui es vert,
Ne fais donc pas de bruit au-dessus de moi
Ah, liouli, liouli, ah liouli, liouli,
Ne fais donc pas de bruit au-dessus de moi
Petite baie, petite baie, ma petite baie !
Dans le jardin, il y a des petites framboises, ma petite framboise !
Ah, jolie fille, chère jeune fille,
Tombe donc amoureuse de moi !
Ah, liouli, liouli, ah liouli, liouli,
Tombe donc amoureuse de moi !
Petite baie, petite baie, ma petite baie !
Dans le jardin, il y a des petites framboises, ma petite framboise !
Traduction française de Katioucha
Les pommiers et les poiriers fleurissaient,
La brume recouvrait la rivière.
Katioucha marchait sur la berge,
Sur la berge haute et abrupte.
Elle marchait et chantait une chanson
Sur un aigle des steppes gris,
Sur son véritable amour
Dont elle gardait les lettres.
Ô toi, chanson, petite chanson d’une jeune fille,
Vole vers le soleil brillant.
Et, à la lointaine frontière, rejoins le soldat
Et salue-le de la part de Katioucha.
Qu’il se rappelle d’une jeune fille ordinaire,
Et entende son chant,
Qu’il préserve la Mère Patrie,
De même que Katioucha préserve leur amour.
Les pommiers et les poiriers fleurissaient,
La brume recouvrait la rivière.
Katioucha marchait sur la berge,
Sur la berge haute et abrupte.
Traduction française des Bateliers de la Volga
Hé, ho hisse !
Hé, ho hisse !
Encore une fois, oui encore une fois.
Hé, ho hisse !
Hé, ho hisse !
Encore une fois, oui encore une fois.
Nous trainons de gros bouleaux,
Nous tirons péniblement.
Ah oui, oui, ah oui !
Ah oui, oui, ah oui !
Nous trainons de gros bouleaux.
Nous marchons à côté des barges,
Entonnant notre chanson au soleil.
Ah oui, oui, ah oui !
Ah oui, oui, ah oui !
Entonnant notre chanson au soleil.
Hé, hé, nous halons dur
En chantant notre chanson au soleil
Hé, ho hisse !
Hé, ho hisse !
Encore une fois, oui encore une fois.
Eh toi, Volga, rivière maternelle,
Immense et profonde.
Ah oui, oui, ah oui !
Ah oui, oui, ah oui !
Volga, Volga, rivière maternelle.
Hé, ho hisse !
Hé, ho hisse !
Encore une fois, oui encore une fois
Hé, ho hisse!
Hé, ho hisse!
Traduction française des Yeux Noirs
Des yeux noirs, des yeux pleins de passion !
Des yeux ravageurs et sublimes !
Comme je vous aime, comme j’ai peur de vous !
Je sais, je vous ai vus, pas au bon moment !
Oh, non sans raison vous êtes plus sombres que les ténèbres !
Je vois de la peine en vous pour mon âme,
Je vois une flamme victorieuse en vous
De laquelle brûle mon pauvre cœur.
Mais non je ne suis pas triste, il n’y a pas de chagrin
Mon destin me réconforte.
Le meilleur que Dieu nous a donné dans la vie,
Je l’ai sacrifié pour ces yeux de feu !